Introduction
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est de plus en plus utilisée par les femmes en France en effet une femme sur huit est concernée. Cependant, les IVG peuvent se faire grâce à différents moyens. Il existe deux méthodes principales.
La méthode chirurgicale qui est possible jusqu'à la 12ème semaine de grossesse. Lors de cette méthode, le contenu de l'utérus est “aspiré” sous anesthésie locale ou générale.
La deuxième méthode est médicamenteuse, elle peut être réalisée jusqu'à la 5ème semaine de grossesse sans hospitalisation et jusqu'à la 7ème semaine d’aménorrhée avec quelques heures d'hospitalisation.
Nous avons finalement décidé de nous pencher sur la méthode médicamenteuse et plus précisément sur la pilule abortive RU486.
Ce nom correspond premièrement aux initiales du laboratoire l’ayant découverte soit Roussel Uclaf puis au numéro de la recherche.
Le principe actif de la RU486 est la mifépristone, elle va permettre d'entraver le développement embryonnaire et entraîner le détachement puis l'élimination de la muqueuse utérine (dans un processus similaire à ce qui se passe pendant les règles*).
Cette pilule s'associe avec un analogue d'une prostaglandine comme par exemple le gymiso qui est à prendre 36 à 48 heures après la prise de mifépristone. Cet autre médicament va permettre de faciliter l'ouverture du col utérin et l'expulsion de l'embryon.
Cependant, nous avons décidé de nous focaliser sur le fonctionnement de la RU486. Ce médicament est attribué sur ordonnance du médecin ou gynécologue et peut être pris après 7 semaines d’amhénorée.
Ayant trouvé notre sujet, nous sommes alors parties d’un constat :
Une femme enceinte désire avorter, le gynécologue lui délivre alors la RU486.
Ainsi, nous nous sommes demandées :
Comment agit cette pilule et quels sont ses effets ?
Pour cela nous avons effectué plusieurs étapes.
* Cf annexe